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Les publics visés et les bénéfices

illustration:petits et grands

L’IPCJ œuvre auprès des publics suivants à Montréal – et aussi aux échelles provinciales et internationales – et porte une attention particulière aux communautés défavorisées :

  • Les membres de la société civile :

    • Enfants et adolescents
    • Aînés
    • Grand public
    • Entreprises
    • Institutions

  • Les milieux éducatifs : La communauté enseignante et étudiante ainsi que les équipes d’intervention et de recherche :

    • Centres de petite enfance
    • Écoles primaires et secondaires
    • Cégeps et collèges
    • Communauté universitaire
    • Organismes communautaires
    • Centres du Grand Montréal et des régions

 

Les pratiques philosophiques de l’IPCJ visent à outiller les jeunes pour réussir leur parcours scolaire, développer leur estime de soi et s’épanouir intellectuellement et émotionnellement, mettre en échec le dogmatisme, lutter contre l’intolérance et prévenir la violence.

  • Démocratie et droits des jeunes personnes : La pratique philosophique, dès le plus jeune âge, joue un rôle clé dans l’apprentissage de la démocratie parce que la philosophie est d’emblée un refus de la confrontation violente et un appel au dialogue raisonné. La valeur de la démocratie repose avant tout sur l’inclusion de toutes et tous dans la participation aux décisions communes. La démocratie exige des compétences essentielles, comme celles de dialoguer avec ceux qui ne sont pas d’accord avec nous, de délibérer pour parvenir ensemble à la meilleure décision et de respecter l’autorité de la décision commune. La démocratie pour les jeunes personnes, c’est aussi un ensemble de droits qu’elles doivent connaître, qu’elles doivent être en mesure de revendiquer et qu’on doit protéger. Apprendre la démocratie par la pratique de la philosophie accroît la sensibilité des jeunes personnes à leurs droits et libertés comme citoyens émergents.

  • Intelligence émotionnelle : L’intelligence émotionnelle ne consiste pas seulement à maîtriser ses émotions même si c’est un objectif essentiel. Elle permet avant tout de répondre de manière appropriée aux situations qui exigent l’empathie, l’écoute active, la coopération, la co-construction, la prudence, mais aussi l’indignation et le sens de la justice, ainsi que la maîtrise des expériences émotionnelles difficiles. Parce que tout dialogue, toute réflexion, tout engagement envers soi et les autres impliquent des émotions particulières, la pratique de la philosophie pour jeunes personnes permet de développer leur intelligence émotionnelle.

  • Réussite scolaire : La pratique philosophique permet de lutter contre le phénomène de décrochage scolaire en améliorant l’acquisition de la littératie et de la numératie. Elle permet, de ce fait, de renforcer l’estime de soi, la confiance envers les autres par l’échange raisonné et d’approfondir les dispositions affectives comme l’empathie. En effet, les jeunes personnes pratiquant la philosophie ont une meilleure maîtrise du langage non seulement pour interagir et communiquer leurs émotions et leurs perspectives, mais d’abord pour former leurs arguments. Elles traitent mieux l’information pertinente (contes, textes littéraires, textes argumentatifs, articles de presse), suivent des règles logiques fondamentales (implications, relation cause – conséquence, reconnaissance des faux raisonnements) et organisent ainsi mieux leurs idées.

  • Éthique : La pratique de la philosophie offre des résultats décisifs dans l’apprentissage de la réflexion éthique. Les jeunes personnes perçoivent mieux les situations qui exigent une décision difficile, sont capables de les analyser, de distinguer les différents enjeux éthiques et ont une meilleure compréhension des implications de leurs décisions et de leurs actions. La citoyenneté démocratique est indissociable de l’acquisition de ces compétences éthiques.