Les grimaces craintives
Objectif : Réveiller ton énergie créative et réflexive en déjouant la crainte en grimaçant ! |
Durée : 1 à 15 minutes
Matériel :
- Ton corps et ton esprit
- Un miroir
- Facultatif : un appareil photo
Instructions :
- Joue la comédie. Comme un.e comédien.ne, exprime d’abord la crainte à l’aide de ton visage. Devant un miroir, observe chaque partie de ton expression faciale : ton front, tes sourcils, tes yeux, ton nez, tes joues, ta bouche, ton menton. Comment ton visage traduit-il la crainte ?
- Fais des grimaces. Comme un clown, amplifie ton expression en augmentant l’intensité de chaque partie de ton visage, une à la fois. Quand tu atteins le maximum d’intensité, tu peux tout relâcher, puis recommencer !
- Réfléchis à ton expérience. Une fois ton visage bien dégourdi, tu peux te demander : comment la crainte est-elle ressentie et exprimée ? Devrait-on camoufler la crainte ? Peut-on être trop expressif ?
...
Bonus : Tu as encore envie de faire des grimaces ? Cette fois-ci, seuls tes sourcils seront de la partie ! Peux-tu exprimer le souci avec tes sourcils ? À l’aide d’un appareil pouvant prendre des photos, collectionne les sourcils du souci en proposant le défi aux personnes avec qui tu habites ! |
Cette bande dessinée est reproduite avec permission des chroniques philo de notre partenaire communautaire, le magazine Les Débrouillards. Elle a été produite en collaboration avec l’équipe de l’Institut Philosophie Citoyenneté Jeunesse.
Trucs pour tout-petits : Pour t’inspirer, tu peux imaginer quelque chose qui serait la source de ta crainte. Imagine d’abord cette chose très petite, puis très grande ! Avec elle, ta crainte est d’abord très petite, puis très grande ! |
Adaptation pour ados : Connais-tu le tableau « Le Cri » de l’artiste Edvard Munch ? Cette oeuvre présente une personne les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte et les mains sur les joues. Serait-ce une grimace de la crainte ? Selon l’artiste, elle symbolise plutôt une crise d’angoisse existentielle... L’existence peut-elle être une source d’angoisse ? Pour certains philosophes existentialistes, c’est la prise de conscience de sa propre liberté et le néant de la mort qui engendre cette angoisse, ou ce qu’on pourrait aussi appeler un vertige. Si tu devais choisir entre la liberté de faire tes propres choix ou l’obligation de suivre un chemin prédéterminé, que préférerais-tu ? Vaut-il mieux vivre libre et angoissé, que contraint et serein ? |
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